Eyjafjallajökull : voyage au coeur d’un volcan numérique

Eyjafjallajökull ?

Mais que signifie ce nom compliqué et imprononçable ? Une marque de Cornflakes suédoise ? Une bourgade du nord de la Norvège ou le nom d’une tribu du Groenland ? Non bien sûr ! Vous le connaissez sans doute, c’est le nom du massif volcanique situé au sud de l’Islande, qui a marqué l’Europe et perturbé les voyages en 2010 à cause de son entrée en éruption après une crise sismique relativement violente.

L’artiste Joanie Lermercier du label AntiVJ a voulu s’inspirer de cette catastrophe naturelle, dont il a été lui-même un des otages. Ce projet de mapping est vraiment impressionnant ! Imaginez-vous plongé au cœur du volcan, autour d’une illusion d’optique créée par une projection grandeur nature et des dessins directement peints sur les murs de l’ancienne usine Alstom (friches électro et lieu principal des concerts).

Cette œuvre a été selon moi, une des plus impressionnantes de tout le festival. Le plus : un endroit intime et posé, qui offre au public le privilège de s’accorder une pause bien méritée après un concert. Eyjafjallajökull permet de s’immiscer poétiquement au cœur d’un désastre naturel et ainsi, de méditer sur le sujet.

L’effet est sensationnel, le mur énorme sur lequel est projeté le volcan donne l’impression presque effrayante d’y être directement plongé. En prime, un son éclatant qui nous transporte dans une sphère à la limite de l’irréel.

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